Éléna Salah
Rinzatto
Installation, 2012
Photographie imprimée et collée sur le mur, céramiques engobées
300 x 500 x 500 cm
Ici l’archéologie n’est pas réduite à une fouille du sous-sol mais à un rapport horizontal et vertical.
Cette photographie d’un amphithéâtre détruit, auquel il ne reste que la voûte où l’on aperçoit
les traces de couleurs d’une fresque, est fragmentée en deux parties qui viennent rencontrer l’espace d’exposition. Les sculptures hybrides et organiques sont disposées au sol comme
un champ de formes dans lequel le spectateur déambule en les détallant. La surface
des céramiques est colorée en référence à la fresque. Ces formes peintes auxquelles
poussent des sortes d’excroissances s’installent entre ce rapport aux fragments de ruine
et aux moignons d’architecture.
L’organe s’expose au grand jour comme une trouvaille, et les architectures en ruine s’éventrent exposant leurs entrailles.